Historique

La recherche sur la radioactivité est à l’origine de la découverte de l’énergie nucléaire.  La première étape de cette recherche est franchie en 1895 lorsque le professeur prussien Wilhelm Roentgen conçoit l’existence de rayons capables d’impressionner des images sur des plaques noires (grâce à des radiations) et capables de faire voir le squelette humain à travers ces plaques : les rayons X.  En 1896, Henri Becquerel poursuit ses recherches et démontre que l’uranium est la matière qui est à l’origine de ces rayons radioactifs.  

    Entre 1898 et 1906, Pierre et Marie Curie font des recherches qui conduisent à la découverte d’autres substances ou matières radioactives : le polonium, le thorium et le radium, ce qui leur rapporte un prix Nobel de physique en 1903. 

Pierre & Marie Curie dans leur Laboratoire

 

    Par la suite, de 1914 à 1933, des études faites par différents scientifiques (dont Rutherford, Villard, Bohr, Soddy et Fermi) mènent à des progrès dans le domaine de l’infiniment  petit. Chadwick découvre l’existence du neutron (particule composant l’atome), essentielle plus tard dans le domaine du nucléaire.  

    En 1934, Irène et Frederic Joliot-Curie observent l’existence de la radioactivité artificielle qui permet de générer des rayons  radioactifs plus facilement, Rutherford avait en effet démontré l’existence de la radioactivité à l’état naturel (dans notre corps par exemple), et donc la création d’un élément radioactif, n‘existant pas à l’état naturel, est ce que l’on appelle la radioactivité artificielle. 

     La fission (cf "La production d'énergie nucléaire") est découverte en 1938, par Hahn et Strassmann, deux physiciens allemands, qui montrent que le noyau de l’atome d’uranium peut être cassé sous l’impact d’un neutron.

    

Le premier réacteur nucléaire civil voit le jour en 1951, aux Etats-Unis. La première connection d'une centrale nucléaire au réseau électrique à lieu en juin 1954, à Obninsk (URSS). Elle avait une puissance de 5 Mégawatts.

En France, le premier réacteur à voir le jour fut celui de Marcoule (Provence) en janvier 1956; la même année la centrale de Sellafield (Royaume-Uni) entre en fonction; puis le réacteur nucléaire de Shippingport (États-Unis) en 1957. 

 

    Entre 1970 et 1990, la Génération II de réacteurs est déployée. Elle correspond à la majorité du parc en exploitation dans le monde, aujourd'hui. Cette génération est née de la nécessité apparue dans les années soixante-dix de rendre l'énergie nucléaire compétitive et de diminuer la dépendance énergétique de certains pays au moment où des tensions importantes sur le marché des énergies fossiles se faisaient jour. Cette époque fut celle du déploiement des réacteurs à eau sous pression (REP) et des réacteurs à eau bouillante (REB), qui constituent ensemble, aujourd'hui, plus de 85% du parc électronucléaire mondial. 

    La troisième génération représente l'état de l'art industriel constructible le plus avancé. Il s'agit de réacteurs dits « révolutionnaires » : ils bénéficient du retour d'expérience et de la maturité industrielle des réacteurs à eau de la deuxième génération, tout en intégrant les spécifications les plus avancées en matière de sûreté. Sachant que la deuxième génération témoigne déjà dans les faits d'un très haut niveau de sûreté. Imaginés dans les années 90, les réacteurs de troisième génération commencent à se déployer. C'est notamment le cas du réacteur EPR, European Pressurized water Reactor, qui sera construit en France sur le site de Flamanville. Le chantier doit débuter à la fin de l'année 2007 pour une mise en service en 2012. 

 

 

Comme on peut le voir sur ce graphique (source : EDF), la production d'électricité via le nucléaire est en constante augmentation depuis les années 1970.

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